Biographie
Nina Purge est l’une des résidentes âgées de Vladivostok accusées d’extrémisme en raison de son amour pour la Bible.
Nina est née en juillet 1940 dans le village de Pesochek (région de Pskov). Elle a un frère cadet. Leur enfance s’est déroulée en temps de guerre et a été difficile. Lorsque le village a été occupé par les soldats allemands en 1942, Nina a miraculeusement échappé à la mort.
Nina a obtenu le métier de spécialiste de l’élevage et y a travaillé, puis elle a été engagée dans le nettoyage dans des établissements d’enseignement préscolaire. Après avoir obtenu son diplôme de l’école navale de Tallinn, le mari de Nina a été affecté à Vladivostok et depuis lors, ils vivent dans cette ville. Le couple a élevé deux enfants.
Nina a commencé à s’intéresser aux enseignements bibliques à la fin des années 1990. Les conseils bibliques l’ont aidée à changer sa vie pour le mieux.
Les poursuites pénales ont eu de graves répercussions sur la santé d’une femme âgée.
Historique de l’affaire
En avril 2018, le Service fédéral de sécurité de Russie pour le territoire de Primorye a ouvert une procédure pénale contre les Témoins de Jéhovah de Vladivostok. Les croyants ont été fouillés. Valentyn Osadchuk a passé 9 mois en détention provisoire et 77 jours en résidence surveillée. En avril 2019, il a été accusé d’avoir organisé les activités d’une organisation extrémiste, et 6 femmes âgées – Lyubov Galaktionova, Nailya Kogai, Nina Purga, Nadezhda Anoykina, Raisa Usanova et Yelena Zayshchuk – ont été accusées d’y avoir participé. Peu après, l’affaire fut reçue par le tribunal du district de Leninsky, mais un mois plus tard, le juge la renvoya au procureur. Cette décision a été confirmée à deux reprises par la cour d’appel. Depuis janvier 2021, l’affaire est réexaminée devant le même tribunal par Maksim Anufriev. En ce qui concerne Zayshchuk, l’affaire a été suspendue en raison de son âge avancé et de son état de santé. En mai 2022, le procureur a requis une peine de 6,5 ans de prison pour Valentin Osadchuk, et une peine de 5 ans avec sursis pour les femmes. En juin, le tribunal a condamné les croyants à des peines avec sursis allant de 2 à 6 ans d’emprisonnement. En septembre 2022, l’appel a confirmé le verdict.
