Nom: Puyda Ivan Grigoryevich
Date de naissance: 5 novembre 1978
Situation actuelle: Personne condamnée
Article du Code pénal russe: 282.2 (1), 282.3 (1)
Temps passé en prison: 2 jour dans un centre de détention provisoire, 126 jour dans le cadre d’une détention provisoire, 173 jour Assigné à résidence
Limites actuelles: sursis
Phrase: peine de 7 ans d’emprisonnement, avec privation du droit de se livrer à des activités liées à l’organisation, à la gestion et à la participation au travail des organisations et associations religieuses publiques pendant une durée de 7 ans, avec restriction de liberté pour une durée de 1 an, une peine d’emprisonnement est considérée comme sursis avec une période probatoire de 5 ans

Biographie

Ivan Grigorievitch Puida est né en 1978 dans le village de Kvitok (région d’Irkoutsk) dans une famille nombreuse de croyants. Ivan a six frères cadets et une sœur.

Enfant, Ivan aimait lire, jouait de l’accordéon, rêvait de voyager. Après avoir obtenu son diplôme, il a commencé à travailler comme chauffeur, a vécu et travaillé dans différents endroits : à Nijneudinsk (région d’Irkoutsk), Krasnoïarsk, Oulan-Oude, Khabarovsk.

À Krasnoïarsk, Ivan a rencontré une jeune fille nommée Anastasia, dentiste de formation. Ils se sont mariés en 2005. Ivan et Anastasia aiment voyager, jouer à des jeux de société, passer du temps ensemble. L’épouse d’Ivan et d’autres membres de sa famille sont choqués que dans un pays civilisé, des citoyens épris de paix soient jetés derrière les barreaux en tant qu'« extrémistes ».

Historique de l’affaire

Après une série de perquisitions à Magadan en mai 2018, Konstantin Petrov, Yevgeniy Zyablov et Sergey Yerkin ont été placés dans un centre de détention provisoire. Le même jour, à Khabarovsk, Ivan Puida a été fouillé. Il a été arrêté puis emmené à 1 600 km de là, dans un centre de détention provisoire à Magadan. Les croyants ont passé 2 à 4 mois derrière les barreaux, puis ont été placés en résidence surveillée. En mars 2019, le FSB a mené une autre série de recherches. Le nombre d’accusés dans cette affaire a atteint 13, dont 6 femmes, dont des femmes âgées. L’enquêteur a estimé que la tenue de cultes pacifiques constituait l’organisation des activités d’une organisation extrémiste, sa participation à celle-ci et son financement. En près de 4 ans d’enquête, l’affaire contre 13 croyants est passée à 66 volumes. L’affaire a été portée devant les tribunaux en mars 2022. Lors des audiences, il est devenu clair que l’affaire était basée sur le témoignage d’un témoin secret, un informateur du FSB qui conservait des enregistrements secrets de culte pacifique. En mars 2024, les croyants ont été condamnés à des peines avec sursis allant de 3 à 7 ans, et un appel a ensuite confirmé cette peine.
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