À Adler, des policiers ont arrêté un croyant de Saratov
Région de Saratov, Territoire de KrasnodarLe 15 février 2020, la police d’Adler a arrêté Rustam Seidkuliev, un habitant de Saratov, dans un centre commercial. Il a été emmené dans un poste de police puis placé dans un centre de détention spécial pendant 5 jours. De là, il a été transporté sous escorte à Saratov et a changé la mesure de contrainte en assignation à résidence.
En septembre 2019, les époux Rustam et Yulia Seidkulievs ont déménagé de Saratov à Adler pour des raisons familiales.
Le 15 février 2020, Rustam et Yulia se promenaient dans un centre commercial. Soudain, ils ont été approchés par des policiers. Ils ne se sont pas identifiés et n’ont pas montré leurs documents. Rustam a montré son permis de conduire, mais il a tout de même été emmené au poste de police pour identification. Plus tard, Ioulia a été informée que son mari avait été arrêté. Le lendemain, Rustam a été informé qu’il était recherché et qu’il serait placé dans un centre de détention spécial pendant 5 jours.
Le 20 février 2020, le croyant a été transporté sous escorte jusqu’à l’appartement de ses parents, où une perquisition a été effectuée, mais rien d’interdit n’a été trouvé.
Entre-temps, plusieurs agents des forces de l’ordre sont arrivés de Saratov pour récupérer Rustam. Le lendemain, le croyant a été emmené à Saratov et remis au personnel du Comité d’enquête. L’enquêteur a déclaré que Seidkuliev était soupçonné d’extrémisme et qu’une procédure pénale avait été ouverte contre lui en vertu de la partie 2 de l’article 282.2. du Code pénal de la Fédération de Russie. Après cela, le croyant a été placé dans un centre de détention temporaire local.
Le 22 février 2020, un procès s’est tenu dans l’affaire Seidkuliev, qui lui a valu une mesure de contrainte sous la forme d’une assignation à résidence de deux mois.
Aujourd’hui, Rustam vit dans un petit appartement d’une pièce avec sa grand-mère. En raison de l’étroitesse de l’eau, Julia doit vivre séparée de son mari. En mars 2019, les forces de sécurité de Saratov avaient déjà interrogé les époux sur leur religion et leurs coreligionnaires.
Note du 16.03.2020 : des précisions ont été apportées au texte.