À Stavropol, les forces de sécurité ont placé des publications interdites sur des croyants lors d’une perquisition. Une famille fait l’objet de poursuites pénales

Le matin du 12 février 2020, à Stavropol, des agents des forces de l’ordre déguisés en voisins sont venus fouiller la famille de Denis et Anna Mashkov, 24 ans. Les événements spéciaux ont duré environ 6 heures et ont été accompagnés d’insultes. On a demandé au chef de famille s’il était un « organisateur » des Témoins de Jéhovah.

À 7 heures du matin, alors que le mari d’Anna était au travail, elle entendit frapper à la porte, accompagné de cris : « Nous sommes vos voisins d’en bas, vous nous inondez ! » Une heure plus tard, présentant à contrecœur une carte d’identité de la police et une ordonnance du tribunal pour inspecter la maison, un groupe de 7 personnes, dont deux témoins, est entré dans l’appartement d’Anna et Denis. Parmi les participants aux activités de perquisition figurait un agent du Centre de lutte contre l’extrémisme (CPE) de la Direction principale du Ministère de l’intérieur de la Russie pour le territoire de Stavropol, M. Chmyrev, qui avait précédemment engagé des poursuites pénales contre des croyants à Nevinnomyssk (territoire de Stavropol).

Au cours de la perquisition, les forces de sécurité ont mis la main sur plusieurs publications qui figuraient auparavant sur la liste fédérale des documents extrémistes, et ont également saisi des ordinateurs portables, des téléphones, des dispositifs de stockage électronique et des dossiers personnels, y compris des mots de passe de téléphone.

Les agents des forces de l’ordre ont posé des questions à Denis sur ses liens avec les Témoins de Jéhovah, s’il était l’organisateur et s’il connaissait d’autres croyants.

Après la perquisition, les forces de sécurité ont menacé les Mashkov en leur disant qu’ils « se verront désormais plus souvent ».