Photo : Invasion des Témoins de Jéhovah en Crimée (mars 2019)
Perquisitions et arrestations pour foi en Crimée
CriméeLe 20 mars 2019, dans les villes de Yalta et d’Alupka, en Crimée, au moins 6 maisons d’adeptes locaux de la religion des Témoins de Jéhovah ont été attaquées par des agents du FSB. Une procédure pénale a été ouverte contre les croyants en vertu de l’article « organisation des activités d’une organisation extrémiste ». Plusieurs personnes ont été arrêtées pour interrogatoire. Artem Gerasimov, 34 ans, a été emmené au centre républicain de Simferopol.
Au cours des perquisitions, des ordinateurs et d’autres appareils électroniques, ainsi que des Bibles, ont été saisis chez les croyants. L’affaire contre les croyants est menée par les enquêteurs du FSB A. Lavrov et S. Bosiev.
Plus tôt, le 15 novembre 2018, une grande opération contre les croyants a eu lieu à Dzhankoy (Crimée).
Les forces de l’ordre confondent à tort la religion des citoyens avec la participation aux activités d’une organisation extrémiste. D’éminentes personnalités de la Russie, le Conseil des droits de l’homme présidé par le Président de la Fédération de Russie, le Président de la Fédération de Russie, ainsi que des organisations internationales - le Service de l’Union européenne pour l’action extérieure, les observateurs de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme - ont attiré l’attention sur ce problème. Les Témoins de Jéhovah n’ont rien à voir avec l’extrémisme et insistent sur leur innocence totale. Le gouvernement russe a déclaré à plusieurs reprises que les décisions des tribunaux russes sur la liquidation et l’interdiction des organisations de Témoins de Jéhovah « n’évaluent pas la doctrine des Témoins de Jéhovah, ne contiennent pas de restriction ou d’interdiction de pratiquer individuellement les enseignements susmentionnés ».