Cas de Voïkov et Chelapine à Belgorod
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Le major Lyushakov, un employé du CPE du ministère de l’Intérieur de la région de Belgorod, soumet un rapport sur la découverte de signes d’un crime : les habitants locaux « pour des raisons religieuses ont participé à des réunions, au cours desquelles ils se sont livrés à des activités de propagande, se sont familiarisés avec la littérature ».
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Le Département des enquêtes du Ministère de l’intérieur de la Russie pour la région de Belgorod ouvre une procédure en vertu du paragraphe 2 de l’article 282.2 du Code pénal de la Fédération de Russie.
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Dans la soirée, d’importants groupes d’agents des forces de l’ordre, composés de policiers, du Département des enquêtes du Ministère de l’intérieur et de combattants armés du SOBR, envahissent les domiciles privés d’habitants de Belgorod qui seraient des Témoins de Jéhovah. Dans certains cas, les citoyens sont jetés au sol, plaqués contre le mur, des perquisitions sont effectuées à leur domicile, qui sont accompagnées de commentaires offensants. Les Bibles, tous les appareils électroniques et les supports de données, les passeports, l’argent et, dans certains cas, même les photographies accrochées au mur sont saisis chez les croyants.
Après les perquisitions, des dizaines de détenus sont emmenés pour interrogatoire. Parmi eux se trouve un groupe de sourds qui se sont rassemblés pour une communication amicale. Au commissariat de police du 60 rue Knyaz Troubetskoy, les données des passeports sont collectées, les empreintes digitales sont prises, les citations à comparaître sont délivrées aux croyants, après quoi la plupart sont relâchés. Le dernier des relâchés part à 9 heures le lendemain.
Anatoli Chaliapine et Sergueï Voïkov ont été placés en garde à vue pendant 48 heures.
Une équipe d’enquête composée de 12 employés du Département des enquêtes du Ministère de l’intérieur a été créée.
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Anatoli Chaliapine et Sergueï Voïkov ont été remis en liberté et condamnés à s’engager à ne pas quitter le territoire parce qu’ils étaient soupçonnés d’avoir commis un crime en vertu de la partie 2 de l’article 282.2 du Code pénal.
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L’instruction de l’affaire a été suspendue.
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Le parquet annule la suspension de l’instruction de l’affaire. L’affaire a été renvoyée pour complément d’enquête.