Biographie
Ancien officier et père de trois filles, Vladimir Melnik est devenu un chrétien convaincu il y a près de 30 ans. Cependant, en décembre 2020, il s’est retrouvé de manière inattendue au centre de détention provisoire d’Orel pour sa foi. Cet homme respectueux de la loi a été accusé en vertu d’un article « extrémiste ».
Vladimir est né en décembre 1965 à Donetsk (RSS d’Ukraine). Son père était photographe, sa mère travaillait dans une usine. Vladimir a une sœur aînée. Enfant, il aimait l’athlétisme, la natation, l’électronique et la photographie, et élevait des lapins. Il est diplômé de l’école militaire Souvorov de Kiev et avec mention de l’École supérieure de commandement militaire des communications d’Orel, nommée d’après M. I. Kalinine du KGB de l’URSS (aujourd’hui l’Académie du FSO), où il a reçu la spécialité « ingénieur des faisceaux radio et des lignes de communication troposphériques ». Après avoir terminé son service militaire, il a travaillé comme ingénieur, directeur, finisseur et électricien.
De 1983 à 1987, Vladimir a vécu à Orel, où il a rencontré sa future épouse Irina au mariage d'un ami. Plus tard, il a été transféré en Pologne, d’où en 1994 la famille a décidé de retourner à Orel. Maintenant, Irina est femme au foyer. Elle aime lire, dessiner, chanter, écrire de la poésie, faire des cartes décoratives, tricoter et coudre des vêtements pour poupées. La famille Melnik a trois filles adultes. Mariya travaille comme traductrice, Anastasiya est spécialiste des technologies de l’information, la plus jeune fille Yekaterina a obtenu son diplôme d’études secondaires avec une médaille d’or et travaille comme tutrice en mathématiques et en informatique.
Depuis son enfance, Vladimir était athée, mais un jour, il est tombé sur un livre sur la vie de Jésus-Christ. Selon lui, elle a « changé d’avis ». Après un certain temps, les deux époux sont devenus chrétiens. Ils ont travaillé dur pour éduquer les enfants sur la base des commandements bibliques.
Après la recherche, les maladies chroniques d'Irina se sont aggravées. En raison de poursuites pénales, la famille s’est retrouvée sans soutien de famille, ce qui leur manquait vraiment.